Vitali a perdu son père à l’âge de 2 ans et sa mère à l’âge de 6. Il n’avait pour soutien qu’une grand-mère malade avec deux orphelins mineurs à charge : Vitali et son petit frère Nikolaï. Pour préserver ses petits enfants de la misère, elle décide de partir en Allemagne puis en France, où elle demande officiellement l’asile.

Au lycée, Vitali est un élève exemplaire. Passionné par la cuisine, toujours volontaire, il fait l’unanimité parmi ses enseignants et ses camarades. Grâce à ses bons stages en cuisine, il est reconnu comme un très bon professionnel, et il obtient une promesse d’embauche juste après son CAP. Vitali ne connaît pas la Géorgie ! Il n’a aucun souvenir de ce pays. Il n’y a pas été scolarisé et il n’y a ni famille ni ami. C’est en France qu’il a commencé à avoir une vie sociale, et qu’il a compris que son rêve serait de devenir un chef cuisinier ! Mais la France veut l’expulser, alors qu’il doit passer son examen dans deux mois. Vitali ne demande pas l’impossible : simplement avoir droit à une éducation de qualité et à une vie sereine.

De nombreuses associations le soutiennent : la FSU des Ardennes, la Ligue des Droits de l’Homme (section de Charleville et section de Vouziers), Amnesty International, Réseau Éducation sans Frontières, la Cimade, SUD éducation Champagne-Ardenne, CGT éduc’action 08.

Signez cette pétition pour exiger auprès du préfet le maintien de Vitali à l’école et l’annulation de son Obligation de quitter le territoire.